L 77, 1958
lithographie (crayon)
511 x 347 / 660 x 505 mm (format moyen)

A.
I. Epreuves [1958]
1er état
diverses épreuves sur vélin d’Arches, soit:
a. (1) portant des flèches indiquant des corrections à réaliser dans les pointes de la partie supérieure et en bas à gauche dans le «glissando» gris du «dessin», vers le bas à droite 28 Ex (d’une main étrangère), en pied à droite Bon à tirer et la signature H—t—g
b. (1) portant des flèches indiquant des corrections à réaliser dans les pointes de la partie supérieure du «dessin» et 30 e / 4  A (d’une main étrangère)
c. (1) portant epr. art. et la signature H—t—g
[On retrouvera encore infra, sous Tirage, dans la cuvée justifiée sur 30, bien qu’appartenant au groupe des impressions initiales (1er état), 4 épreuves sur vélin d’Arches, les unes justifiées 29/30, 30/30 ) et signées H—t—g , les autres justifiées 1/30 et 2/30, mais non signées.]
B.
2e état 
(les extrémités supérieures du buisson linéaire ont été nettoyées: à gauche, les 2 traits extérieurs s’arrêtent avec une netteté carrée; en bas à gauche, dans le «glissando» gris du «dessin», un trait échappé presque horizontal a été sensiblement atténué.)

II. Tirage [?: 1959]
30 épreuves, sur vélin de Johannot [ou sur vélin d’Arches], justifiées, dont à tout le moins:
d. (2) portant la signature H—t—g (soit: 29/30 et 30/30)
e. (28) non signées (soit: 1/30-28/30)
Les épreuves 1/30, 2/30 et 29/30, 30/30 ne relèvent pas de ce 2e état, mais bien du 1er; par ailleurs, elles sont imprimées sur vélin d’Arches (cf. supra) !
>>> Identification 1999
28 épreuves, à justification en chiffres arabes, marquées du timbre sec AHH, soit: 1/30-28/30
+ diverses épreuves, soit:
f. (1) portant épreuve d’artiste, la signature H—t—g et marquée en bas à droite 1958
g. (1) portant EA et la signature H—t—g
h. (2) sans aucune inscription
>>> Identification 1999
II épreuves, justifiées en chiffres romains, marquées du timbre sec AHH

Atelier Patris, Paris / —
S. 140 (sur pierre; édition prévue à 30 épreuves; repr.: 2e état)

On constatera que, lors de la procédure de justification, HH a «composé» (ou fait composer) de façon très libre une suite «panachée», pourtant appelée idéalement à constituer quelque jour une édition proprement dite, cohérente par définition. Aux 26 épreuves du 2e état, imprimées sur vélin de Johannot (dans un second temps, probablement en 1959) et justifiées sur 30, il joint par commodité – afin de passer globale­ment de 25 à 30 épreuves, sans se soucier des très petites différences de «dessin» – 4 épreuves du 1er état imprimées, elles, sur vélin d’Arches, sans doute en 1958, et qu’il justifie sur 30 (de surcroît, il va signer 2 d’entre elles). Cette étrange opération à résultat hétérogène s’est sans doute déroulée en 1959 ou 1960.