G 1973-1, 1973
eau-forte [?: vernis mou], en noir
525 x 413 mm

Edition
a. comme indiqué au colophon
(soit 80 + «quelques» [26] épreuves, à marges perdues, sur vélin d’Arches et [16] épreuves sur japon nacré)
b. + 50 et 2 épreuves sur japon nacré (à toutes marges)
(selon bordereau de livraison de A. et P. Crommelynck à HH le 25.1.1974)

Atelier Crommelynck, Paris / Le Vent d’Arles (Mmes Gilberte Rodrigue et Quinquandon), Aube (et Paris)

D’après le semainier de HH (documentation FHH), l’éditeur, Gilberte Rodrigue, vient voir l’artiste le 28.3.1973 (alors que celui-ci a juste commencé une collaboration avec les frères Aldo et Piero Crommelynck, en se déplaçant tout d’abord le 26 mars chez eux, qui se rendent à leur tour le 28 mars chez HH, rue Gauguet. D’après une note manuscrite de HH, Gilberte Rodrigue rend visite à l’artiste le 30.5.1973. C’est alors qu’est prévu un tirage de 80 livres / dont 1-10 ont une suite / des 8 planches sur Japon en carton. / + 20 ex. (...) et 50 H.C. tiré sur Japon / Ne pas trop faire de publicité.

MA ajoutera par la suite: Les 50 / ex. / reçus / le 25/1/74 – ce qui corrobore le bon de livraison de A. et P. Crommelyck du 25.1.1974. Dans le carnet personnel (quadrillé, à spirale) de MA pour la période du 18.11.1972 à mars 1974, on lit: 106 gravures Miro signées le / 23/5/73 / 14 "  " [gravures Miro] sur papier Nacré / 2 "  "  "  " " " [gravures Miro signées le / 23/5/73] / pas dans les paquets).

Nous pouvons imaginer que la planche choisie répond peut-être aussitôt à la première visite de Mme Rodrigue. En effet, le petit feuillet manuscrit détaché d’un bloc-spirale («Liste Crommelynck»), sur lequel HH dresse à la mine de plomb l’inventaire de sa collaboration avec les Crommelynck (le 22-3-74 — Aldo G. / gravures), place la planche pour l’album Miró en tête des 13 gravures réalisées avec les deux frères imprimeurs: Rodrigue Miro — I. MA consignera par la suite à côté, au stylo-bille rouge, Reçu 50 ex. + 2 ex nacré le 25/1/74 / et à la mine de plomb Ed. 80/80.  

Toutes ces notes permettent de déduire que le tirage de l’estampe sur vélin d’Arches atteint 106 épreuves et celui sur japon nacré, destiné à accompagner les 10 premiers exemplaires de l’ouvrage, 16 épreuves – pour ne pas faire de publicité aux 50 + 2 épreuves du bordereau Crommelynck du 25.1.1974, épreuves pour lesquelles Mme Rodrigue (26, rue de la Glacière, 75013 Paris) donnera son autorisation par lettre du 10.4.1974. Nous aimerions supposer, en l’état de nos informations (29.1.2003), que les 10 suites de tête, sur Japon en carton, étaient des épreuves à toutes marges, réunies sous chemise ou cartable ad hoc (en carton signifiant «in Mappe» pour HH).   

Une épreuve non signée, sur papier japon, venant de la collection A. Labbaye, est passée en vente chez Bonnaz & Lecomte, à Paris,  le 5 avril 2002 (lot 466).

Cf. par ailleurs commentaire ad G 1973-4 (RMM 364)

L’ÉmerveillÉ merveilleux, 1973

Une gravure pour L’émerveillé merveilleux · Hommage à Joan Miró, Le Vent d’Arles, [Aube] 1973, dont colophon:

L’émerveillé merveilleux / Hommage à Joan Miró //
Musique de Stockhausen / Photographie de Bernard
Perrine //
         POÈMES / MIROuccello de Rafaël Alberti / Éloge rupestre de MIRÓ de René Char / Sept et une étoiles ravies à Joan MIRÓ de Jacques Dupin / MIRÓ soir et matin de Michel Leiris /
Saludde Pablo Neruda / 1973 de Jacques Prévert / L’éMIR AUx MIROirs de Raymond Queneau / Dette de Yannis Ritsos /
traduit par Chrysa Prokopaki et Antoine Vitez //
         GRAVURES ORIGINALES /
Lithographie de Calder / Bois de Chillida / Relief et métal de Clavé / Eau-forte de Hartung / Lithographie de Wifredo Lam /
Lithographie de Man Ray / Eau-forte de Masson / Lithographie de Tàpies // 
         Stockhausen a calligraphié la partition de la musique / composée et enregistrée à l’intention de Joan MIRÓ

         Conçu et réalisé par le Vent d’Arles / en hommage à Joan MIRÓ: / il a été tiré de cet ouvrage, dont toutes les planches sont / signées, 80 exemplaires sur vélin d’Arches numérotées de 1 /
à 80, plus quelques exemplaires réservés aux collaborateurs. /
Les exemplaires numérotés de 1 à 10 comportent une suite /
des planches signées sur Japon nacré. //
L’émerveillé merveilleux a été réalisé pour la typographie /
par Fequet et Baudier; pour les planches originales dans / les ateliers Arte, Clot-Bramsen, Crommelynck, Fequet et / Baudier, Mourlot et Rousseau-Cantel. L’estampage de la / couverture a été exécuté dans les ateliers de Desclais frères. / La boîte musicale en plexiglas a été fabriquée par l’atelier / Laparrat. La musique originale de Karlheinz Stockhausen est / exécutée par Messieurs Peter Eötvös, Johannès Fritsch, Rolf / Gehlhaar, Mesias Maiguashca, sous la direction de l’auteur. //
         Achevé d’imprimer à Paris le 20 avril 1973.

500 x 400 mm (format moyen); 22 ff. doubles de vélin d’Arches non paginés, en 1 feuillet double blanc (garde), 1 cahier de 2 ff. doubles portant copyright [p. 2], photographie couleur de l’artiste [p. 4], titre [p. 5] et dédicace [p. 7] typographiques, 8 cahiers de 2 ff. doubles portant chaque fois typographiquement nom de l’auteur et titre de la contribution, texte, salut manuscrit à Miró restitué par cliché zinc et estampe, 1cahier de 2 ff. doubles portant nom du compositeur [p. 73], instructions d’exécution [p. 74], partition [p. 75], colophon [pp. 77, 79], 1 feuillet double blanc (garde); en feuilles, réunies sous couverture de vélin de Richard-de-Bas reproduisant par gaufrage un détail de la partition de Stockhausen, au format fermé de 505 x 401x 50 mm; présentation sous boîte de plexiglas transparent à couvercle abattant, au format 527 x 568 x 90 mm, divisée en un logement pour l’album, avec un large ruban or et rouge et un compartiment renfermant un appareil électro-acoustique; le tout sous emboîtage de « bakélite » blanc gaîné de mousse, à couvercle mobile, tenu par deux sangles de cuir brun reliées par une poignée; format général fer­mé de 540 x 588 x 100 mm; édition à 80 + [?: 26] exemplaires          

HH apparaît au 5e cahier de 2 ff. doubles; sa gravure, [p. 39], est signée H—t—g à la mine de plomb, en bas à gauche dans le champ de l’image (à marges perdues, la cuvette excédant en tête, à droite et en pied le format du papier).

Le colophon est numéroté typographiquement. Les planches sont signées. Le descriptif est établi sur l’exemplaire sans numéro reçu par HH ( coll. FHH).