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n° RMM
RMM 337

L 1970-33, 1970
photo-autographie sur [?: zinc] (pinceau, craie, grattoir), en noir
763 x 462 mm

Epreuves
diverses épreuves d’essai, soit:
a. (1) sur offset apprêté (900 x 630 mm) portant en pied, de la main de HH, ↑↑ grattages avant. / les traits en dermo blanc (au dessous) sortis presque noirs — ↑ grattage après. / à reessayer en plus doux et plus dense, — d’après Papier A. Maeght – son nom ? – ), et, le long du bord droit du papier, en montant, cette horizontale Dermo blanc audessus et gratté ensuite 
b. (1) sur vélin [d’Arches] au format 902 x 626 mm, sans aucune inscription

[?: Arte · Adrien Maeght, Paris] / —


L’acétate semi-translucide (une face brillante, une face «dépolie») dont HH dit ignorer le nom et qui a permis par insolation le transfert sur zinc, vraisemblablement, de ce quodlibet graphique (plutôt qu’une œuvre au sens propre), est conservé à la FHH et porte, d’une main étrangère, sur une bande latérale rapportée, ↓ Essai (LITHO)  HARTUNG / 22-1-70 ld. (date d'une visite de HH à l'imprimerie Arte · Adrien Maeght, attestée par le semainier de l'artiste).

On saisit facilement l’avantage de ce support semi-translucide (expérimenté par ailleurs : cf. L 1969-1 ; RMM 282 b) sur l'ancien papier autographique auquel avait déjà recours un Corot: il demeure intact après les opérations de transfert photographique, alors que la matière dessinée ou peinte du second disparaît du papier au bénéfice de son report sur la pierre.

Dans le cas présent, on repère plusieurs interventions sur ce «film» : plages réalisées au pinceau, à l’encre de Chine noire (?: voire à l’encre lithographique), tant pure que lavée, «frottages» ou «glissandi» exécutés à la craie grasse noire (du type crayon lithographique; ici sans doute de la marque Wax Bloc de Eberhard Faber), grandes stries «gestuelles» tracées à la craie grasse de couleur blanche (hexagonales, de la marque Dermo de Caran d’Ache), enfin quelques filées de grattoir (qui laissent passer la lumière). Il semble que dans cet essai technique de fa­brication manuelle d’un véritable film positif, HH n’ait pas songé à l’effet couvrant de la craie Dermo blanche, d’où sa remarque que ces sillages sont sortis presque noirs.

La FHH ne détient aucun document sur cet essai photo-autographique et les suivants. Si le recours à l’acétate semi-translucide ne sera pas abandonné dans les années à venir, l’essai chez Arte · Adrien Maeght, semble-t-il esquissé en juillet 1969 (cf. RMM 282 b), et poursuivi en janvier 1970 (cf. RMM 337), ne sera pas immédiatement suivi pour autant d'une collaboration avec cet imprimeur.

Cf. également L 1969-1 (RMM 282 b)





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